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Le Point le 28/02/2018
SOURCE AFP
Un présentateur turc a démissionné après avoir évoqué le meurtre de députés du parti pro-kurde et d’habitants de certains quartiers d’Istanbul.
Ahmet Keser, un présentateur d’une chaîne de télévision turque, a créé une vague d’indignation en affirmant que si l’armée déployée en Syrie devait tuer des civils, elle commencerait par les « traîtres » habitant des quartiers libéraux d’Istanbul. La polémique a éclaté mardi lorsqu’il s’est lancé dans une tirade contre les informations faisant état de la mort de civils dans le cadre de l’offensive que mène Ankara contre une milice kurde dans le nord-ouest de la Syrie.
« Pourquoi l’armée turque irait-elle là -bas pour tuer des civils ? Si on devait tuer des civils, on commencerait par Cihangir, Nisantasi, Etiler, n’est-ce pas ? Il y a plein de traîtres. Il y en a aussi à l’Assemblée nationale », a déclaré Ahmet Keser sur la chaîne Akit TV, semblant faire allusion à des députés du parti pro-kurde HDP ayant critiqué l’offensive. Cihangir, Nisantasi et Etiler sont des quartiers huppés de la rive européenne d’Istanbul associés à un mode de vie libéral et dont les habitants sont perçus comme majoritairement hostiles au président Recep Tayyip Erdogan.
Les propos du journaliste ont provoqué une levée de boucliers, de nombreux internautes y voyant une tentative d’intimidation des opposants au président turc, voire un appel au meurtre. Face à l’indignation, Akit TV a indiqué mercredi dans un communiqué que le présentateur avait « quitté ses fonctions ». Par ailleurs, un procureur d’Istanbul a ouvert une enquête pour « incitation à la haine et à l’inimitié », a rapporté mercredi l’agence de presse étatique turque Anadolu. Un autre présentateur d’Akit TV avait déclenché une première vague d’indignation, il y a deux semaines, en déclarant qu’il était religieusement « permis » de tuer les journalistes du quotidien d’opposition Cumhuriyet.
« Une action visant à saboter l’unité de la Turquie »
Le gouvernement turc n’avait pas réagi à la mi-journée mercredi, mais le parti au pouvoir a qualifié d’« absolument inacceptables » ces propos. « C’est très clairement une action visant à saboter l’unité de la Turquie », a lancé le porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP), Mahir Unal. Cette polémique survient dans une ambiance particulièrement volatile en Turquie depuis le lancement d’une offensive par Ankara contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) dans la région d’Afrine, en Syrie. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), plusieurs dizaines de civils ont été tués dans des bombardements turcs dans la région d’Afrine, ce que dément Ankara.
L’offensive militaire s’accompagne d’une ferme répression contre toute critique sur les réseaux sociaux – quelque 800 internautes ont été arrêtés – sur fond de nationalisme et de discours militariste exacerbés. Recep Tayyip Erdogan s’est attiré des critiques sur les réseaux sociaux en faisant monter sur scène lors d’un discours samedi une fille âgée de six ans en treillis militaire et en évoquant son éventuel « martyre ». « Elle a même un drapeau turc dans sa poche. Si elle devient martyre, ils la recouvriront du drapeau, si Dieu le veut. Elle est prête à tout », a-t-il déclaré après avoir embrassé la fillette en larmes.
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