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Le Monde, le 31/12/2018
Par Marie Jégo
La Turquie et la Russie cherchent une stratégie après le retrait américain.
Pris de court par l’annonce du retrait américain de Syrie, Moscou et Ankara « sont tombés d’accord » pour coordonner leurs actions à l’est de l’Euphrate, après le départ, sans calendrier précis pour le moment, des forces américaines présentes sur le terrain. « La Turquie et la Russie discutent de qui mettra la main sur les territoires laissés par les Américains », résumait le site d’information Annanews.com, proche de l’armée russe.
Rien de concret n’est ressorti de la rencontre entre officiels turcs et russes à Moscou, samedi 29 décembre. « Nous avons le désir commun de nettoyer le territoire syrien de toute organisation terroriste », a souligné Mevlüt Çavusoglu, le ministre turc des affaires étrangères après des entretiens avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. Tout sourire, ce dernier s’est dit « optimiste » sur l’avenir de la coopération entre les deux partenaires en Syrie.
L’optimisme des deux pays tranche avec les tensions observées sur le terrain, où les forces kurdes YPG, ex-protégées des Américains dans la lutte contre les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI), font face à des menaces d’attaque de la part de la Turquie. Depuis la mi-décembre, le président Recep Tayyip Erdogan et son ministre de la défense, Hulusi Akar, n’ont eu de cesse de menacer les YPG d’une offensive pour les déloger des territoires qu’elles contrôlent de part et d’autre de l’Euphrate.
Maintien de la pression militaire
Samedi matin, alors que la délégation turque s’apprêtait à s’envoler pour Moscou, de nouveaux blindés turcs ont été acheminés vers Sanliurfa, le long de la frontière turco- syrienne, où un dispositif militaire est en place depuis plusieurs semaines déjà .
Ankara continue de maintenir la pression militaire à la frontière et dans la région de Manbij, tout en négociant ferme avec ses alliés pour mieux tirer son épingle du jeu dans le nouvel ordre qui se dessine en Syrie. Car malgré son apparente victoire diplomatique, M. Erdogan, courtisé par Washington et par Moscou, se retrouve dans une position délicate.
« Les zones évacuées par les Américains devront être reprises par Damas », Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères
Si le retrait américain lui laisse le champ libre pour, comme il le clame, « en finir » avec les KYPG kurdes, il lui est impossible de lancer son offensive dans le nord-est de la Syrie sans l’aval de la Russie, le principal soutien militaire de Bachar Al-Assad. Or, Moscou veut voir les territoires laissés par les Américains passer sous le contrôle du régime syrien. « Les zones évacuées par les Américains devront être reprises par Damas », a expliqué Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, mercredi 26 décembre.
Le président turc semble s’être fait à cette idée. « Notre principal objectif est que les organisations terroristes partent », et, en ce cas, « nous n’aurions plus rien à y faire », déclarait-il deux jours plus tard. Son principal souci n’est pas Damas, mais la perspective de voir émerger à sa frontière une région autonome kurde gérée par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), devenu la bête noire d’Ankara en raison de la guérilla qu’elle mène depuis 1984 contre l’armée turque.
« Que Damas, après le départ des Américains, reprenne le contrôle des régions kurdes du nord de la Syrie, pourrait être vu comme un moindre mal par Ankara », explique un diplomate sous le couvert de l’anonymat. A condition que la Russie et l’Iran, ses partenaires au sein du groupe d’Astana censé ramener la paix en Syrie, lui offrent des garanties pour sa sécurité.
Création de zones tampons
La Turquie fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la création d’une région kurde, ou même l’ébauche d’une continuité territoriale kurde dans le nord de la Syrie. Elle mise plus que jamais sur la création de « zones tampons » dans les régions majoritairement peuplées d’Arabes à la frontière turco-syrienne. Ses revendications seront au menu du prochain sommet du groupe d’Astana, qui devrait se dérouler en Russie au début du mois de janvier.
Les tractations diplomatiques s’intensifient. John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Donald Trump, est attendu à Ankara les 8 et 9 janvier pour évoquer les détails du retrait. Pour Ankara, la question centrale est celle des armes livrées en 2017 par le Pentagone aux forces kurdes en vue de la prise de Rakka, la capitale autoproclamée de l’EI. Elles devraient être reprises par les Américains au moment de leur retrait, insistent les diplomates turcs. Une restitution qui s’annonce improbable. Alors qu’aucun calendrier de retrait n’a encore été rendu public, l’agence Reuters a indiqué vendredi que le Pentagone recommandait à la Maison Blanche de les laisser sur place.
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