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Le Monde, le 01/04/2015
Marie Jégo
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Si le ton est monté d’un cran récemment entre la Turquie et l’Iran à propos de l’intervention menée par les pays arabes sunnites au Yémen, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, n’a pas renoncé pour autant à sa visite de travail à Téhéran, le 7  avril.  » Pour l’instant, (…) nous maintenons notre visite tout en suivant de près ce qui se passe au Yémen « , a expliqué le numéro un turc à la presse, lundi 30  mars.  » La visite de M. Erdogan n’est pas remise en question « , a confirmé le vice-ministre iranien des affaires étrangères, Hassan Qashqavi, cité par l’agence IRNA.
Il s’agissait de calmer les esprits après les récentes déclarations du président turc sur l’Iran, très mal perçues à Téhéran.  » L’Iran cherche à dominer la région. (…) Si les forces iraniennes sont déployées au Yémen, en Syrie et en Irak, elles doivent être retirées « , avait déclaré Recep Tayyip Erdogan le 26  mars.
 » Dommages irréparables  »
Il n’en fallait pas plus pour que plusieurs officiels iraniens réclament le report de la visite.  » Ceux qui ont causé des dommages irréparables à cause de leurs propres erreurs stratégiques feraient mieux de se montrer un peu plus responsables afin de favoriser la stabilité dans la région « , a rétorqué Mohammad Javad Zarif, le ministre des affaires étrangères iranien. Pour finir, le chargé d’affaires de l’ambassade de Turquie en Iran a été convoqué par la diplomatie iranienne pour des  » éclaircissements « , et la brouille s’est arrêtée là .
Les dernières déclarations de M.  Erdogan sont les plus dures qu’il ait jamais prononcées à l’égard de son puissant voisin. On est loin des paroles chaleureuses dispensées lors de sa visite à Téhéran en  2014 : il avait alors été prompt à décrire l’Iran comme sa  » seconde patrie « , à l’issue d’un entretien avec le président Hassan Rohani.
Malgré leurs profondes divergences sur la Syrie – Téhéran soutient le régime de Bachar Al-Assad tandis qu’Ankara réclame son départ –, les deux Etats entretenaient jusqu’ici des relations apaisées sur fonds d’échanges commerciaux fructueux. Vingt pour cent du gaz consommé par la Turquie provient d’Iran, le volume des échanges commerciaux (15  milliards de dollars en  2014) est appelé à doubler, et les touristes iraniens sont nombreux à faire le voyage jusqu’à Istanbul.
Témoin des liens souterrains entre les deux pays, l’homme d’affaires iranien Reza Zarrab s’était retrouvé en décembre  2013 au cÅ“ur d’un vaste scandale de corruption impliquant quatre ministres de M.  Erdogan, alors chef du gouvernement. Accusé d’avoir versé de nombreux pots-de-vin pour couvrir un trafic d’or avec l’Iran sous embargo, M.  Zarrab ainsi que les ministres et leurs familles ont finalement été mis hors de cause par la justice turque le 17  octobre  2014. La visite de M.  Erdogan à Téhéran, le 7  avril, visait justement à stimuler le commerce entre les deux pays. Désormais, le Yémen sera sans doute au menu des entretiens. La Turquie devra arrondir les angles sous peine de détérioration de ses relations avec l’Iran.
Relations envenimées
Malgré l’axe de politique étrangère affiché par les islamo-conservateurs turcs à leur avènement en  2002, celui du  » zéro problème  » avec les voisins, les relations se sont envenimées avec l’Egypte et la Syrie dans la foulée des  » printemps arabes « .
 » Le fait de miser sur la confrérie des Frères musulmans a considérablement lésé la diplomatie turque, au niveau bilatéral avec l’Egypte, mais aussi au niveau régional avec l’Arabie saoudite, les Emirats, le Koweït. Même le Qatar a pris ses distances, estime Sinan Ulgen, qui dirige le groupe de réflexion EDAM, à Istanbul. On peut y ajouter la Libye, où le gouvernement de Tobrouk vient de demander aux compagnies turques de quitter le pays. Sur la Syrie, nous voyons aujourd’hui les problèmes posés par ce calcul : l’afflux de réfugiés – 1 700 000 – , la menace sécuritaire représentée par l’Etat islamique. La Turquie aurait dû suivre une politique plus réaliste. «Â
Coutumier des déclarations tonitruantes, Recep Tayyip Erdogan est resté prudent toutefois sur l’engagement de son pays dans les raids menés par la coalition arabe sunnite (Arabie saoudite, Egypte, Etats du Golfe) contre les rebelles chiites soutenus par l’Iran au Yémen. Favorable à l’intervention du  » front sunnite « , Ankara promet un soutien logistique et la fourniture de renseignements, mais ne participe pas aux raids aériens.  » Nous pouvons offrir un large soutien, notamment au niveau des renseignements, mais il n’est pas question d’appui militaire « , a expliqué vendredi 27  mars le ministre turc des affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu.
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