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Le Monde, le 10/12/2020
Marie Jégo(Istanbul, correspondante)
L’accord de cessez-le-feu signé le 9 novembre par les dirigeants azerbaïdjanais, arménien sous l’égide de la Russie ne dit rien du rôle de la Turquie dans la nouvelle configuration régionale.
En visite à Bakou, mercredi 9 et jeudi 10 décembre, pour célébrer la victoire de l’Azerbaïdjan, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est entretenu avec son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev, au sujet du rôle que la Turquie compte jouer dans la région. Ankara entend bien participer aux opérations de maintien de la paix, même si son rôle reste flou, soumis au bon vouloir de la Russie. L’accord de cessez-le-feu signé le 9 novembre par les dirigeants azerbaïdjanais, Ilham Aliev, et arménien, Nikol Pachinian, sous l’égide du président russe, Vladimir Poutine, ne dit rien du rôle de la Turquie dans la nouvelle configuration régionale.
L’accord laisse entier le problème du statut du Haut-Karabakh, conquis par les indépendantistes arméniens lors d’une guerre au début des années 1990, reconquis en partie par l’Azerbaïdjan lors de la guerre éclair – quarante-quatre jours – menée à l’automne avec l’aide de l’armée turque. « Aucune unité de maintien de la paix turque ne sera déployée dans le Haut-Karabakh », a prévenu en novembre le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Soucieux de ménager sa relation avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine a donné son feu vert à la création d’un centre de coordination russo-turc chargé de veiller au maintien de la paix depuis le territoire azerbaïdjanais. Théoriquement, c’est là que les soldats turcs seront déployés. A cet effet, le Parlement turc a autorisé, dès le 17 novembre, l’envoi de troupes en Azerbaïdjan.
Diplomatie française hors jeu
Moscou, Ankara et Bakou ont un intérêt en commun : écarter le groupe de Minsk, coprésidé notamment par la France et les Etats-Unis, qui était chargé depuis vingt-huit ans de résoudre le conflit. « En Azerbaïdjan, la France n’est pas perçue comme un médiateur honnête », explique Mitat Celikpala, professeur à l’université privée Kadir Has à Istanbul. Vu de Bakou et d’Ankara, le soutien de Paris à la cause arménienne, réitéré lors d’un vote du Sénat en faveur de la reconnaissance de l’indépendance du Haut-Karabakh, a achevé de mettre la diplomatie française hors jeu.
Parrainé par Moscou, le cessez-le-feu a renforcé le rôle de la Russie dans son pré carré caucasien tandis que la Turquie, allié sans faille de l’Azerbaïdjan, espère voir son influence grandir. « La Turquie jouera un rôle majeur dans les futures négociations », estime l’universitaire. Car il faudra bien négocier, ne serait-ce que le statut de la partie du Haut-Karabakh désormais placée sous contrôle russe – 2 000 soldats russes déployés – où vit une importante communauté arménienne. « A l’évidence, l’existence d’un statut spécial pour le Haut-Karabakh n’est plus d’actualité », souligne Mitat Celikpala.
Ouverture d’un corridor
En attendant, Stepanakert, la principale ville du Haut-Karabakh, haut lieu de la résilience arménienne, a retrouvé un semblant de normalité. Les bombardements ont cessé, la vie reprend. La ville est reliée à l’Arménie par le corridor de Latchine, une route vitale pour les Arméniens de Stepanakert, qui circulent désormais sous la protection des casques bleus russes.
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Les Arméniens ont leur corridor, les Azerbaïdjanais veulent le leur. L’accord de paix négocié par la Russie octroie ainsi à Bakou l’ouverture d’un corridor routier reliant la Turquie et l’Azerbaïdjan via l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan. Ce corridor devrait passer par le territoire arménien, la région du Zanguézour. Erevan s’est engagé à permettre son ouverture.
« Si ce projet est réalisé, il donnera à la Turquie un continuum terrestre, une route jusqu’à la mer Caspienne et au-delà . On peut imaginer un trajet Istanbul-Kachgar, au Xinjiang chinois, avec des perspectives commerciales prometteuses pour toute la région », explique Bayram Balci, spécialiste de l’Asie centrale, directeur de l’Institut français des études anatoliennes à Istanbul.
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