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Courrier International, le 06/10/2020
Des Azéris manifestent à Istanbul le 4 octobre 2020, en soutien à l’Azerbaïdjan, en guerre contre l’Arménie dans la région séparatiste du Haut-Karabakh. Ozan KOSE / AFP
La guerre dans laquelle s’est engagé l’Azerbaïdjan autour de l’enclave arménienne du Haut-Karabakh n’est pas seulement un conflit contre l’Arménie, analyse le journal azéri Zerkalo : Bakou se bat surtout contre les tentatives de reconstruction de l’Empire russe sur l’espace postsoviétique.
La guerre dans le Haut-Karabakh [qui a éclaté le 27 septembre] est partie pour durer. Les deux camps sont décidés à se battre jusqu’à l’issue que l’un et l’autre se sont fixée. L’Azerbaïdjan est décidé à reprendre ce territoire et à clore ainsi l’épisode de guerre précédent [qui a eu lieu de 1992 à 1994, stoppé par un cessez-le-feu]. De son côté, l’Arménie ne veut pas battre en retraite.
Les affrontements en cours semblent faire partie d’un jeu géopolitique plus large, où les principaux acteurs sont entourés de figures plus imposantes et influentes. Notons qu’à l’exception de la Turquie et du Pakistan, les autres pays se sont limités à des déclarations et à des invitations à la négociation. Rien de plus. C’est loin d’être anodin et ce n’est pas un hasard. L’avancée et plus encore l’issue du conflit dans le Haut-Karabakh présentent un intérêt immédiat et surtout stratégique pour les États tiers.
L’influence internationale de Moscou en berne
Les combats que mène l’Azerbaïdjan, en cas de victoire même partielle, auront un impact réel sur les rapports de force dans le Caucase du Sud, en Abkhazie et en Ossétie du Sud [deux régions sécessionnistes de la Géorgie reconnues par la Russie en 2008, à l’issue d’une courte guerre russo-géorgienne en Ossétie du Sud] et au-delà, dans le Caucase du Nord [majoritairement musulman et faisant partie de la Fédération de Russie].
Une victoire écrasante de Bakou irait contre les intérêts de la Russie, qui met de plus en plus de moyens pour l’empêcher. L’Occident espère que la Russie se trouve le plus possible empêtrée sur ses frontières méridionales, l’obligeant à relâcher son attention à l’ouest : nous parlons de la Biélorussie, de l’Ukraine et de la Moldavie.
Le désengagement de Moscou est visible en Serbie, qui opère un virage vers l’ouest avec un règlement partiel du conflit avec le Kosovo. La Russie a donc perdu son dernier partenaire, pour ne pas dire allié, dans les Balkans et se trouve pratiquement exclue de cette région pourtant stratégique. C’est un exemple parlant de l’affaiblissement de l’influence de Moscou au niveau local, mais aussi international.
Pour une multitude de raisons intérieures et extérieures, la Russie ne peut pas se permettre d’entrer dans un conflit ouvert avec la Turquie. D’autant que la géographie joue contre Moscou et Erevan. L’Arménie et la Russie n’ont pas de frontière commune. Or l’exemple de la Moldavie et de la Transnistrie [région séparatiste à majorité russe en Moldavie] montre combien [les problèmes logistiques] freinent les projets agressifs et expansionnistes du Kremlin.
Moscou n’a plus ses anciens leviers d’influence et ne peut jouer les intermédiaires, rôle que, par le passé, elle imposait avec succès dans le Caucase du Sud et ailleurs. Ajoutons à tout cela le facteur psychologique dans les relations entre Vladimir Poutine et Nikol Pachinian. Aux yeux du président russe, le Premier ministre arménien est arrivé au pouvoir à l’issue d’un soulèvement populaire [en 2018]. Pour Poutine, il n’est donc pas vraiment légitime, et si le conflit armé devait amputer l’Arménie de quelques territoires sans trop d’importance, et que Pachinian était alors démis de ses fonctions en réponse à la colère du peuple, ce serait bien fait pour lui. À Moscou, on n’a pas oublié que lors des manifestations à Erevan [en 2018], les slogans antirusses n’étaient pas rares. Et ça aussi, ça compte.
La France tient tête à la Turquie
Les États-Unis, dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle, ne sont pas en mesure de s’impliquer activement en politique étrangère. Il semblerait que ce soit plutôt la France qui ait envie de s’occuper du Caucase du Sud. Par son soutien à la Grèce et à Chypre, Paris essaie déjà de freiner l’influence d’Ankara dans l’est de la région méditerranéenne. La France et la Turquie ont des intérêts divergents au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et Emmanuel Macron tient à prendre l’initiative dans le Caucase du Sud. Il ne faut pas sous-estimer le poids et l’emprise de la diaspora arménienne, en particulier en France.
Dans tous les cas, le président Macron est bien obligé de prendre en compte ce facteur géopolitique, et c’est une raison supplémentaire pour lui pour intervenir activement diplomatiquement dans la guerre du Haut-Karabakh. Il est primordial pour Paris d’obtenir des résultats, dans la mesure où il pourrait alors espérer prendre le leadership politique et militaire en Europe.
Vers une destruction définitive de l’Empire soviétique ?
Le territoire de l’ancienne Union soviétique est le théâtre d’importants conflits qui tendent à détruire définitivement l’empire. Le soutien de la Russie à l’Arménie est une tentative d’empêcher ces États de sortir de la zone d’influence russe.
C’est la même raison qui a conduit à la guerre en Géorgie en 2008, à l’occupation de la Crimée et à l’agression à l’encontre de l’Ukraine dans le Donbass, et maintenant à la répression de la révolution en Biélorussie. La vision impérialiste et les actes qui en découlent empêchent la Russie de construire des relations normales avec ses voisins sans avoir recours à la coercition diplomatique ou militaire.
De ce point de vue, l’Azerbaïdjan doit se battre non pas tant contre l’Arménie, mais surtout contre la renaissance de l’Empire russe dont Erevan est aujourd’hui l’instrument. Malheureusement, les empires ne tombent pas d’eux-mêmes, leur destin se termine presque toujours dans la guerre et la désolation. Le destin a voulu que l’Azerbaïdjan, l’Ukraine et la Biélorussie se trouvent en première ligne.
Iouri Raïkhel
Zerkalo-Bakou
Azerbaïdjan
Quotidien
10 000 exemplaires
russe, azéri
www.zerkalo.az
Créé en 1990 à Bakou, “Le Miroir”, qui paraît en langue russe et en langue azérie sous le titre Ayna, figure parmi les cinq journaux nationaux les plus populaires. Il est resté fidèle à ses principes de départ – indépendance, impartialité et réactivité.
Il fournit des analyses critiques sur les événements politiques, socio-économiques et culturels concernant l’Azerbaïdjan et le monde. Il propose plusieurs suppléments consacrés à la santé, à l’économie et aux finances, à la culture, à l’environnement et au sport.
Une division en rubriques :
nouvelles du jour, politique, économie, monde, société, culture, sport. De nombreuses photos et beaucoup de publicité.
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