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Le Monde, le 01/11/2018
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Le parquet turc, qui a déclaré que Jamal Khashoggi a été étranglé puis « démembré », a déploré le « manque de résultats » de la visite à Istanbul du procureur d’Arabie saoudite.
Les autorités turques maintiennent la pression sur l’Arabie saoudite, de plus en plus exhortée à faire la lumière sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans l’enceinte du consulat de son pays, le 2 octobre à Istanbul. Jeudi 1er novembre, Abdulhamit Gül, le ministre turc de la justice, a demandé à Riyad de répondre aux questions qui restent en suspens : où est le corps et qui est le commanditaire de l’assassinat ?
Ces questions avaient été posées quelques jours plus tôt au procureur saoudien Saoud Ben Abdallah Al-Muajab, arrivé en Turquie à la tête d’une délégation, dimanche 28 octobre, pour des discussions avec Irfan Fidan, le procureur général d’Istanbul.
Alors que ces pourparlers avaient lieu, des camions de la police scientifique exploraient les canalisations de la rue du consulat, au cœur du quartier d’affaires de Levent, dans la partie européenne d’Istanbul, à la recherche d’éventuelles traces du corps. Un mois après le meurtre du journaliste de renom, contributeur du Washington Post, la police turque est toujours à la recherche du moindre indice.
Les discussions entre procureurs ne se sont pas bien passées. Excédée par le mutisme de Saoud Ben Abdallah Al-Muajab, la partie turque a refusé ses requêtes, en particulier l’accès aux procès-verbaux des interrogatoires de 45 employés du consulat réalisés par la police turque, ainsi que la remise du téléphone portable du journaliste.
Le procureur du royaume avait à peine quitté Istanbul, mercredi, que le parquet turc déplorait le « manque de résultats » de sa visite. « Obligé » de rendre ses conclusions publiques, le parquet a fait savoir que le journaliste avait été « assassiné par strangulation de façon préméditée, immédiatement après avoir pénétré à l’intérieur du consulat », et que son corps avait ensuite été démembré, sorti du consulat et escamoté.
Pas d’extradition des suspects saoudiens
De l’aveu des autorités saoudiennes, il y a bien eu meurtre « prémédité », mais personne à Riyad ne veut dire où est passé le corps. Lorsque la question lui a été posée à Istanbul, Saoud Ben Abdallah Al-Muajab est resté muet. Il s’est contenté de remettre à ses interlocuteurs une invitation officielle à se rendre à Riyad pour partager les conclusions de l’enquête.
Seule confirmation de sa part, les 18 suspects saoudiens arrêtés dans le royaume dans le cadre de l’affaire Khashoggi ne seront pas extradés vers la Turquie. La déception est grande à Ankara. La Turquie voulait les juger, le meurtre ayant eu lieu sur son territoire. Cette demande avait peu de chances d’aboutir en l’absence de convention d’extradition entre les deux pays.
Par ailleurs, on ne comprend pas pourquoi le consul saoudien, Mohammed Al-Otaibi, a pu rentrer sans difficulté en Arabie saoudite le 16 octobre, sans avoir été interrogé alors qu’il est un témoin clé de l’affaire. A moins d’un marchandage. Le lendemain de son départ précipité, la police turque était autorisée à fouiller les locaux du consulat et la résidence du diplomate toute proche.
Parmi les suspects dont la Turquie réclame l’extradition figurent les 15 membres du commando – policiers, membres des services et un médecin légiste – dépêchés par les autorités saoudiennes au consulat d’Istanbul où ils ont attendu le journaliste en embuscade, l’ont tué et l’ont dépecé.
« Les mensonges de quelqu’un »
Ensuite, les pistes se brouillent. La police scientifique turque s’est vu refuser l’accès à un puits situé dans le jardin de la résidence. Quelques prélèvements ont finalement été autorisés, sans qu’on en connaisse les résultats.
Toutes les révélations macabres distillées chaque jour par la police et les autorités attisent l’imagination des médias pro-gouvernementaux, enclins à avancer toutes sortes de scénarios : tantôt les parties du corps ont été ramenées à Riyad par l’un des membres du commando, tantôt elles ont été jetées dans le puits après avoir été dissoutes à l’acide dans la baignoire du consul.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé détenir des preuves « solides » de l’assassinat, qu’il s’est gardé de révéler publiquement. Les services turcs les ont apparemment récemment partagées avec Gina Hagel, la directrice de la CIA, venue en visite à Ankara, où elle a passé sept heures en compagnie de ses homologues.
Conscient que ses moyens de pression sur le royaume saoudien sont limités, le président Erdogan cherche à agir par l’intermédiaire des Etats-Unis. Son but est d’amener Riyad à reconnaître ses méfaits ou, à défaut, de contraindre en sous-main le royaume à lever ses sanctions contre le Qatar ou à cesser de faire la guerre au Yémen.
Sa principale cible est le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, qu’il prend soin de ne jamais nommer. « Nous avons affaire à un jeu dont le but est de couvrir les mensonges de quelqu’un », a insinué M. Erdogan après une rencontre avec les militants de son Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur), mardi 30 octobre, à Ankara.
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