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Le Monde, le 03/12/2020
Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
Le secrétaire d’Etat américain a demandé à Ankara de « revenir à un comportement d’allié ».
On s’attendait à un « testament » de sa part, en forme d’hommage aux années Trump ou de nouvelle mise en garde aux Européens, mais Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain, aura surpris tout le monde, mercredi 2 décembre, lors de sa dernière apparition au cours d’une réunion ministérielle de l’OTAN.
Au cours de la visioconférence à huis clos, c’est à la Turquie que ce fidèle de Donald Trump a réservé ses vives critiques, brèves mais très fermes, selon un témoin. D’après l’Agence France-Presse, il aurait déploré qu’Ankara s’écarte des règles de l’Alliance et il a dénoncé sa « politique du fait accompli » dans plusieurs crises régionales. M. Pompeo a dès lors demandé au régime du président Recep Tayyip Erdogan de « revenir à un comportement d’allié ».
De quoi satisfaire la diplomatie française qui tentait, depuis plusieurs mois, d’amener le problème turc sur la table de l’Alliance atlantique et déplorait sa sous-estimation par le secrétaire général, Jens Stoltenberg. En octobre, confronté à la multitude des sujets de contentieux avec Ankara, le responsable norvégien avait toutefois évoqué sa « préoccupation ». Mercredi soir, lors de sa conférence de presse finale, il n’a pas reparlé des nombreux sujets de polémique avec la Turquie. Il sera toutefois forcé d’y revenir à bref délai, compte tenu de la fermeté affichée par M. Pompeo. Une position que la future administration démocrate devrait imiter, voire renforcer.
Changement de ton
Lors d’une récente visite à Istanbul, où il était venu évoquer la question de la liberté religieuse, puis à Paris, où il rencontrait Emmanuel Macron, le secrétaire d’Etat américain avait déploré les actions récentes, « très agressives », du régime turc : en Libye, au Haut-Karabakh, en Méditerranée orientale. Et il avait plaidé pour une action concertée avec les Européens. Washington devrait appliquer des sanctions − gelées jusqu’ici par Donald Trump, soucieux de préserver M. Erdogan qui se présente comme son « ami » − en raison de l’acquisition − et du test récent − par la Turquie de missiles russes S-400. Des équipements militaires incompatibles avec l’architecture de défense de l’Alliance atlantique. M. Pompeo a évoqué un « cadeau » fait ainsi à Moscou, au détriment de la cohésion de l’OTAN.
Un changement de ton qui contraste avec les positions exprimées en 2019, lors d’un sommet de l’OTAN, à Londres, par le président Trump. Il avait écarté, à l’époque, les critiques d’Emmanuel Macron sur l’attitude de la Turquie. Hasard du calendrier ou non, le président français s’est entretenu mercredi soir, par téléphone, avec M. Stoltenberg. Un communiqué de l’Elysée a indiqué que cet échange « a été l’occasion d’aborder directement et en confiance les préoccupations exprimées par un nombre croissant d’alliés sur les choix stratégiques faits par la Turquie, qui nécessitent une clarification par une explication franche au sein de l’Alliance, dans le nouveau contexte transatlantique ».
Le ministre turc des affaires étrangères a, lui, indiqué sur son compte Twitter : « Nous avons insisté sur nos positions concernant le Haut-Karabakh, la Méditerranée orientale, la Libye et l’intervention illégale contre notre navire. » Une mention au fait qu’un bâtiment allemand, engagé dans la mission européenne de surveillance Irini au large de la Libye, a arraisonné, le 20 novembre, un navire turc soupçonné de violer l’embargo sur les armes.
La question des sanctions éventuelles à imposer à la Turquie, pour ses violations de cet embargo et ses actions de forage dans des zones chypriotes et grecques en Méditerranée, sera également au programme d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne, les 9 et 10 décembre. La Commission européenne a mis au point une série d’options. Elles sont, jusqu’ici, jugées inopportunes par l’Allemagne et la Pologne.
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