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La Croix, le 23/02/2020
Analyse
Alors que la situation humanitaire empire depuis décembre et que plus de 900 000 personnes sont forcées de se déplacer dans la province d’Idlib, la communauté internationale commence à s’inquiéter et réclame un sommet entre la Russie et la Turquie.
900 000 personnes déplacées et environ 380 morts depuis décembre, la situation humanitaire à Idlib, le dernier bastion rebelle dans le nord-ouest de la Syrie, pâtit des relations tendues entre Vladimir Poutine, Bachar Al Assad et Recep Tayyip Erdogan. Alors que le président syrien s’est engagé à « poursuivre l’offensive » pour libérer « l’ultime bastion tenu par les djihadistes et les rebelles », dans une allocution télévisée le 17 février, le président turc lui a répondu deux jours plus tard par la menace d’une offensive militaire. « La pire des options », selon la Russie.
De leur côté, les dirigeants de l’Union européenne réunis à Bruxelles ont appelé à la cessation de l’offensive militaire et réclamé la saisine de la Cour pénale internationale. Samedi 22 février, le président turc a annoncé la tenue d’un sommet le 5 mars avec les dirigeants russes, français et allemands pour évoquer la situation de cette province.
La prise crise humanitaire depuis 2011
En attendant, la situation des populations à Idlib est catastrophique. Tue Jakobsen, coordinateur humanitaire en Syrie de l’association Care, dénonce la pire crise humanitaire qu’il ait vue depuis 2011. « Nous avons besoin d’un cessez-le-feu. Il y a entre 50 et 100 bombardements par jour dans la région. Les besoins augmentent tellement vite, il nous faut une aide internationale massive », alerte-t-il. Hassan El Abdullah est médecin urgentiste et dirige l’association SOS Syrie. Il indique réussir à faire venir de Turquie « les médicaments les plus basiques » mais craint que, « si on continue ainsi, la gale ne tarde pas ».
Idleb : une mosaïque de la Syrie
Il y a actuellement entre 3,5 et 4 millions de Syriens dans la province d’Idlib. C’est environ dix fois plus qu’avant 2011. Idlib est la dernière poche du territoire à ne pas être sous la coupe de Bachar Al Assad. La population a été incitée à y aller lorsque le régime reprenait le contrôle des lieux : « Tout le monde s’est réfugié à Idlib, explique Bassma Kodmani, politologue d’origine syrienne. Parmi ceux qui s’opposent au régime, il y a des gens qui se sont radicalisés dans leur rébellion, qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux ou qui ont juste eu peur de ce que Bachar Al Assad pouvait encore faire s’ils restaient au même endroit. »
La population, originaire de la région ou venant de Damas, de Homs ou encore de Deraa, est prise au piège entre l’offensive du régime au sud, les bombardements quotidiens et la frontière turque infranchissable, le pays accueillant déjà 3,6 millions de réfugiés syriens. Cette catastrophe humanitaire était prévisible, selon Michel Mozière, président de l’association Revivre, qui soutient des écoles en Syrie : « La région allait forcément être bombardée à un moment ou un autre, mais pour les opposants au régime, elle était le dernier abri et le dernier espoir de se reconstituer. Aujourd’hui, c’est une poudrière. »
Vers le dernier combat en Syrie ?
Tue Jakobsen décrit « des routes impraticables tant les déplacés sont nombreux », des bâtiments dans lesquels « les gens vivent les uns sur les autres » et des personnes qui dorment « dans les champs d’olivier alors qu’il fait moins de 7 degrés ». Bassma Kodmani s’inquiète de l’issue de cette catastrophe humanitaire : « La seule proposition à la hauteur que j’ai entendue date d’octobre dernier. La ministre allemande de la défense proposait l’instauration d’une zone de sécurité coordonnée de façon internationale. On n’en a plus entendu parler depuis. Aujourd’hui, la population est tributaire d’un marchandage entre la Turquie et la Russie, et ces deux pays n’ont pas l’intention de faire dans l’humanitaire. »
Après l’annonce de la réouverture de l’aéroport d’Alep lundi 17 février, symbole de reprise économique, la victoire militaire de Bachar Al Assad, porté par Vladimir Poutine, semble se rapprocher de plus en plus.
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