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La Croix, le 08/07/2020
Jean-Baptiste François,
Analyse
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s’est rendu à Ankara les 6 et 7 juillet dans un contexte de fortes tensions entre la Turquie et la France, qui a convoqué un conseil européen des affaires étrangères pour d’éventuelles sanctions, le 13 juillet prochain.
Voilà les Européens prévenus, alors que de nouvelles sanctions contre Ankara sont à l’ordre du jour d’une réunion des ministres européens des affaires étrangères, le 13 juillet prochain. Les 6 et 7 juillet, lors d’une rencontre préalable à Ankara, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a rendu visite au ministre turc des affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu, qui n’a pas mâché ses mots : « Si l’Union européenne annonce d’autres sanctions, nous serons obligés d’y riposter. Que se passera-t-il alors ? Les tensions vont s’accroître. »
Rien ne va plus, entre Paris et Ankara
Un message en premier lieu adressé à la France, qui a convoqué ce Conseil européen dans un contexte où la liste des griefs entre Paris et Ankara a rarement été aussi longue. L’un des principaux sujets de frictions est la situation en Méditerranée orientale, une zone riche en hydrocarbures où la Turquie a multiplié ces derniers mois les forages exploratoires, au grand dam de Chypre et de la Grèce. À cela s’ajoute un conflit indirect entre Paris et Ankara en Libye, sans oublier les divergences sur la Syrie. « La situation est loin d’être idéale en ce moment », a euphémisé Josep Borrell.
La France dénonce l’aide militaire turque en Libye au côté du gouvernement d’union nationale (GNA) qui, grâce à cet appui, a fait reculer les hommes du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est du pays soutenu par Paris. L’Élysée a néanmoins préféré laisser la main à la diplomatie européenne. « La France veut éviter de se laisser enfermer dans une confrontation directe et spectaculaire, alors qu’elle n’apparaît pas, à la différence de Chypre ou la Grèce, comme un pays de la zone défendant ses intérêts directs, mais précisément en tant que membre de l’UE ou de l’Otan. »
Relation houleuse
Les tensions sont pourtant allées jusqu’à l’incident naval franco-turc. L’Élysée accuse la Turquie de violer l’embargo sur les armes à destination de la Libye et d’avoir récemment visé une de ses frégates lors d’un contrôle de navires. La France a temporairement retiré ses navires de l’opération dans cette zone, s’en remettant à l’Otan dont la Turquie est aussi membre, mais Ankara dément. « Le président turc Recep Tayyip Erdogan a conscience d’avoir une carte dans son jeu, tant qu’il a l’oreille de Donald Trump, et qu’à l’inverse, les relations entre l’UE et Washington ne sont pas au beau fixe », estime Jean Marcou, spécialiste de la Turquie à Sciences-Po Grenoble.
Ankara accuse par ailleurs l’UE de ne pas avoir « tenu ses promesses » dans l’accord de 2016 qui prévoyait une exemption des visas européens pour les Turcs en échange d’un contrôle des flux migratoires par Ankara. En début d’année, Recep Tayyip Erdogan a fini par relâcher le contrôle de la frontière entre la Turquie et la Grèce, provoquant l’afflux de dizaines de milliers de migrants. « La Turquie continuera de ne pas retenir ceux qui veulent partir », a promis Mevlüt Cavusoglu.
En l’absence de ligne européenne
Les pays européens ne sont toutefois pas unanimes sur l’attitude à adopter vis-à -vis de la Turquie. Au moment où les tensions sont fortes avec Paris, Ankara se rapproche de l’Allemagne, qui occupe actuellement la présidence tournante de l’UE, et dont l’objectif premier est de maintenir le pacte migratoire de 2016.
L’Italie, dont le ministre de la défense était en Turquie à la veille de la venue de Josep Borrell, est sur une ligne plus ambiguë, souligne Jean Marcou. « Rome joue une partition à plusieurs entrées pour ménager ses intérêts. Le groupe pétrolier et gazier italien ENI doit en effet exploiter les gisements chypriotes et égyptiens mais dans le même temps, il travaille également sur le projet de gazoduc Turkish Stream qui doit relier la Russie à l’Europe en passant par la Turquie », analyse l’expert.
Quant au premier ministre hongrois Viktor Orban, il tient tout simplement le président turc Recep Tayyip Erdogan au rang de ses amis personnel. Le 13 juillet prochain, lors de la réunion des ministres européens des Affaires étrangères, la position médiane entre tous pourrait revenir à une condamnation formelle et limitée.
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