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La Croix, le 15/07/2018
Recueilli par Marie Dancer
ENTRETIEN
L’agence de notation Fitch a annoncé dans la soirée du vendredi 13 juillet la baisse de la note souveraine de la Turquie. Une note assortie d’une perspective négative, ce qui implique qu’elle pourrait encore être abaissée prochainement. L’économiste Christopher Dembik décrypte l’état de santé économique du pays.
La Croix : Quelles sont les raisons actuelles de s’inquiéter pour l’économie turque ?
Christopher Dembik : La Turquie combine de nombreux facteurs de risques qui en font l’un des pays émergents les plus vulnérables dans cette période de ralentissement économique mondial. Elle fait face à un risque politique élevé lié au durcissement du régime Erdogan, qui a notamment pour conséquence économique une remise en cause de l’indépendance de la banque centrale. En effet, le président de l’institution est désormais directement nommé par le ministre des finances.
En outre, les fondamentaux économiques du pays se sont fortement dégradés, ce qui se traduit par un bond de l’inflation autour de 15% sur un an en juin, un effondrement rapide de la monnaie, qui est à un point bas historique face au dollar américain, ainsi qu’une appréciation du déficit courant du pays.
Enfin, ce qui est certainement le plus préoccupant, c’est que la stabilité financière du pays est en péril. L’endettement à court terme en devise étrangère est à un point haut depuis l’arrivée de l’AKP au pouvoir, autour de 200 milliards de dollars (171 milliards d’euros), dont près d’un tiers ont été contractés via des prêts en dollars américains. Le problème, c’est que l’effondrement rapide de la monnaie nationale complique la capacité des entreprises locales à rembourser leurs prêts en devises étrangères. Cela peut entraîner, si la situation ne s’améliore pas rapidement, des faillites d’entreprises.
La situation politique est-elle de nature à fragiliser davantage l’activité ?
C.D. : Au début des années 2000, la Turquie était présentée comme une économie florissante, dont le secteur manufacturier était un concurrent direct de la France. Le durcissement du régime, le coup d’Etat raté en 2016 et la remise en cause de l’indépendance de la banque centrale, qui fut pendant longtemps le garant de la stabilité monétaire et financière, ont fait de cet ancien fleuron des pays émergents un pays à éviter en termes d’investissements.
Beaucoup d’entreprises étrangères ont ainsi décidé depuis deux ans de réduire la voilure, voire de se retirer de ce pays, du fait d’un contexte politique toxique. Les récents choix faits par le Président Erdogan, comme celui de nommer son gendre au poste de ministre des finances, ne sont pas de nature à rassurer. Lorsque cette nomination fut officialisée, la monnaie turque s’est repliée dans la foulée de 3% face au dollar américain.
La Turquie parie sur le nucléaire
Cette dégradation économique peut-elle peser, à son tour, sur l’économie ?
C.D. : Habituellement, lorsque l’on investit dans un pays émergent, on a parfaitement conscience que le risque politique est une donnée à prendre en considération. Ainsi, malgré le contexte compliqué au Brésil à l’approche des élections prévues pour l’automne 2018, le pays a réussi à sortir de la récession et résiste plutôt bien à la fuite des capitaux des pays émergents vers les Etats-Unis.
Ce n’est pas le cas de la Turquie car beaucoup d’entreprises n’ont eu d’autres choix que de reporter leurs investissements dans le pays. Cela va, à terme, peser sur la compétitivité turque, notamment dans les secteurs manufacturier et automobile. On assiste certainement à l’effondrement durable de cette économie, qui va progressivement se refermer sur elle-même et conduire à une fuite des plus qualifiés. »
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